Une crise sanitaire, comme celle du Coronavirus, questionne les grandes institutions et ébranle les certitudes. Dans de tels moments critiques, les villes ont la possibilité de se réinventer tant sur le plan du transport, de l’aménagement du territoire que des comportements que des habitudes de pensée. Est-ce le cas pour la crise sanitaire actuelle, laquelle sévit présentement à l’échelle mondiale ?
Depuis le début de l’année 2020, la pandémie provoquée par la COVID-19 a entraîné des restrictions, du confinement et l’arrêt d’activités économiques non essentielles. Les sociétés du Nord et du Sud n’ont eu d’autre choix que de développer des réponses défensives (urgence sanitaire) et offensives (développement de vaccins). Ces réponses ne sont pas sans avoir eu une incidence sur l’aménagement du territoire et les plans d’urbanisme. À titre indicatif, le recours au télétravail a entraîné une diminution du transport automobile, une réduction des modes collectifs de transport et une élévation des modalités de transport actif (marche et vélo). Bien que ce mouvement était déjà en marche, nous avons vu, au cours de la pandémie, une accélération dans l’implantation des infrastructures de transport par vélo à Montréal. […]
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La publication originale est disponible sur le site de l’Association québécoise d’urbanisme.