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A #
Accord de don
Un contrat légalement contraignant rédigé entre une entité qui octroie des subventions et un récipiendaire, détaillant les conditions d’utilisation de la subvention ainsi que les procédures pour la rédaction des rapports.[3]
Actif
Ressources susceptibles de procurer un avantage économique actuel ou futur à une organisation, ou tout ce que vous possédez et qui a de la valeur. L’actif d’un organisme de bienfaisance enregistré comprend notamment des sommes à recevoir, des comptes bancaires, des immobilisations, de l’argent comptant, des inventaires ainsi que des placements à court et à long terme.En règle générale, les actifs sont investis et les revenus sont utilisés pour octroyer des subventions.[7]
Action
Une action est une action ou fraction d’action du capital-actions d’une société. Une action du capital-actions d’une société comprend une action du capital d’une société coopérative (aux termes du paragraphe 136(2) de la Loi de l’impôt sur le revenu) et une part du capital d’une caisse de crédit.[7]
Activité bénéfice
Un type de collecte de fonds qui englobe la planification et la réalisation d’un événement particulier à but charitable ; tout excédent des revenus par rapport aux coûts est attribué comme don à l’organisation caritative spécifique.[4]
Administrateurs/ fiduciaires
Les administrateurs et fiduciaires sont les personnes qui composent le conseil d’administration élu ou nommé de l’organisme de bienfaisance enregistré. En règle générale, ce sont les personnes qui occupent des postes désignés dans les documents constitutifs de l’organisme de bienfaisance enregistré, par exemple président, trésorier, secrétaire ou ancien président. Le conseil d’administration de l’organisme de bienfaisance enregistré comprend tous ses administrateurs et fiduciaires.[7]
Agence du revenu du Canada (ARC)
L’ARC est l’agence fédérale qui perçoit les impôts. Elle est également chargée d’enregistrer les organismes de bienfaisance aux fins de l’impôt sur le revenu. La Direction des organismes de bienfaisance de l’ARC applique la Loi de l’impôt sur le revenu aux organismes de bienfaisance enregistrés.[8]
B #
Bailleur de fonds
Personne physique ou morale qui fournit de l’argent à un particulier ou à une entreprise pour financer un projet, soutenir une cause ou couvrir des frais spécifiques.[16]
Bénéficiaire / organisme subventionné
La personne ou l’organisation qui reçoit une subvention.[2]
Bénévolence
Une volonté de faire le bien ; un don généreux ; un acte de gentillesse.[3]
Bien
Un bien est tout ce qui est tangible ou intangible, mobilier ou immobilier, qu’une personne ou une entité possède, y compris des droits. Il existe deux types de biens : les biens immobiliers, à savoir tout intérêt détenu sur un terrain, comprennent les immeubles ou des améliorations à ces derniers ; les biens personnels, à savoir tout bien autre qu’un terrain, comprennent des éléments comme les meubles, les vêtements, les œuvres d’art, les comptes bancaires, les actions, les brevets et les droits d’auteur.[7]
C #
Campagne de fonds de capitaux
Connue aussi sous le nom de campagne de développement du capital, une campagne de capital est une initiative mise en place pour rassembler et amasser des fonds considérables en vue de soutenir les besoins essentiels d’une organisation, tels qu’une construction ou un projet de rénovation d’ampleur.[2]
Cercle de dons
Un modèle de don collaboratif où les donateurs regroupent leurs actifs et participent à l’attribution de subventions à des causes caritatives.[1]
Certificat de conformité
Un document remis par une administration compétente (gouvernement fédéral, provinciaux ou territoriaux) attestant que l’organisme est légalement constitué en société et qu’il est en conformité avec la loi. Le nom du document peut varier d’une administration à l’autre.[7]
Clause sans but lucratif
Une disposition précisant que l’organisme ne sera pas administré dans un but lucratif pour ses membres, et que tous les bénéfices ou autres recettes de l’organisme serviront uniquement à la promotion de ses objectifs.[7]
Collaborative des bailleurs de fonds
Cette collaborative est une approche où les donateurs (et possiblement d’autres intervenants) se rassemblent pour coopérer en vue d’atteindre un objectif partagé. Afin d’avoir un impact plus significatif et pour renforcer leurs aptitudes à relever les défis socio-environnementaux et socio-économiques, les participants combinent leurs ressources, leurs réseaux, leur expertise et leur volonté.[17]
Commandite
Don qui vise à financer une activité d’un organisme de bienfaisance et est reçu en contrepartie d’une publicité ou d’une promotion de l’image de la marque, de ses produits ou de ses services.[28]
Complexe du sauveur blanc
Le concept du « sauveur blanc » représente la conviction égocentrique d’une personne de race blanche, qu’elle a le devoir de venir en aide à ceux qui sont dépourvus de ressources ou de pouvoir. Les individus assimilés à ce rôle de sauveur blanc apportent généralement leur aide dans des limites prédéfinies, tout en soutenant ou en tolérant les politiques et les méthodes qui engendrent des disparités et inégalités.[6]
Conflit d’intérêt
Circonstance où les intérêts personnels d’un individu engagé au sein d’une organisation peuvent influencer ses choix d’une manière qui ne favorise pas au mieux les intérêts de ladite organisation.[3]
Conseiller en placement / gestionnaire de portefeuille
Professionnels spécialisés, extérieurs et indépendants qui dispensent des avis en matière de placement. Ils sont désignés par le conseil d’administration et responsables de la gestion des fonds de l’organisation.[11]
Contingent des versements
Le contingent des versements est un montant minimum calculé qu’un organisme de bienfaisance enregistré doit dépenser chaque année sur ses propres programmes de bienfaisance ou en faisant des dons à des donataires reconnus, tels que d’autres organismes de bienfaisance enregistrés.[7]
Contribution annoncée
Une promesse de faire des contributions futures à une organisation. Par exemple, certains donateurs font des promesses pluriannuelles en s’engageant à verser une somme d’argent spécifique chaque année.[2]
Culture philanthropique
Un ensemble de conduites, d’états d’esprit et de méthodes visant à définir et à améliorer le bien-être de la société par le biais du volontariat, de l’entraide, du soutien financier et de l’innovation sociale. Cela implique de contribuer en termes d’argent, de biens, de temps ou d’expertise dans l’intérêt collectif de la société.[9]
Cycle de subvention
Un schéma chronologique d’examen des propositions, de prise de décision et de notification aux candidats. Certains organismes donateurs accordent des subventions à intervalles réguliers (trimestriels, semestriels, etc.), tandis que d’autres fonctionnent selon un cycle annuel.[2]
D #
Déduction d’impôts pour activités de bienfaisance
Réductions d’impôts sur le revenu, d’impôts sur les donations et d’impôts sur les successions obtenues grâce aux contributions faites à des organisations philanthropiques.[8]
Désinvestissement
Le retrait d’un investissement au sein d’une organisation ou d’une région pouvant être de diverses raisons, telles que les actions de l’organisation ou de la région, un conflit avec les intérêts déclarés de l’investisseur, ou des inquiétudes liées aux valeurs éthiques ou sociales.[1]
Don à des fins d’assistance technique
Tout comme les subventions pour le renforcement des capacités, les dons à des fins d’assistance technique ont pour objectif de fortifier une organisation plutôt que de générer des résultats spécifiques et mesurables. L’assistance technique concerne généralement des éléments tels que l’accès à la technologie et le support informatique. L’assistance technique peut également englober des fonds pour couvrir des frais juridiques, des frais de formation, le développement de compétences en leadership et la gestion financière.[6]
Don à long terme
Argent en attente pour une organisation depuis plus d’un an et qui ont été engagés sous la forme d’une subvention, d’un don ou d’une promesse de don.[13]
Don annuel
Un don récurrent chaque année (peut être fait en plusieurs versements pendant l’année). Ce terme est toutefois de plus en plus substitué par « don périodique » ou « don régulier » reflétant mieux l’idée d’un don récurrent tout au long d’une année.[8]
Don anonyme
Un don effectué par un donateur qui ne souhaite pas divulguer son nom. Seule l’information concernant le montant est permise dans l’annonce d’un don anonyme.[4]
Don au soutien des activités opérationnelles
Don, pouvant être monétaire ou autre, au service du fonctionnement d’une organisation. Par exemple, les salaires des employés et les charges liées aux services publics.[1]
Don déterminé
Un don déterminé est un type de don effectué entre organismes de bienfaisance enregistrés qui ont un lien de dépendance. Un don devient un don déterminé lorsque l’organisme de bienfaisance donateur l’identifie comme tel dans sa déclaration de renseignements pour l’exercice au cours duquel le don est effectué.[7]
Don différé
Un accord de don dont l’utilisation du bien n’est pas immédiate, mais reportée à une date ultérieure.[8]
Don en espèces
Les dons en espèce comprennent habituellement les chèques, les mandats bancaires, ainsi que l’argent comptant. Les dons faits par carte de débit et par carte de débit et par carte de crédit sont aussi considérés comme des dons en espèces.[7]
Don en nature
Un don de biens ou de services plutôt que d’argent ou de biens appréciés.[2]
Don immédiat
Un don qui peut être utilisé dès maintenant par l’organisation bénéficiaire.[8]
Don inter vivos
Un don effectué du vivant du donateur.[8]
Don jumelé
Une subvention ou un don fait avec la spécification que le montant donné doit être égalé sur une base de un pour un ou selon une autre formule prescrite.[2]
Don planifié
Un don planifié est un programme de financement prévoyant des arrangements de dons qui servent les intérêts de l’organisme de bienfaisance enregistré et qui conviennent à la situation personnelle, financière et fiscale du donateur. Avec un programme de dons planifiés, un organisme de bienfaisance enregistré sollicite des dons importants en repérant les donateurs potentiels et en les aidant au moyen de renseignements et de conseils. Parmi les dons planifiés, on retrouve les legs, les rentes, les polices d’assurance-vie et les intérêts résiduels ou les fiducies résiduaires de bienfaisance.[7]
Don substantiel
Un don d’importance notable, dont la somme peut varier en fonction des nécessités et des visées de l’entité. Le don substantiel peut être effectué ponctuellement ou de manière régulière à intervalles définis.[4]
Donataire admissible
Un donataire admissible est un organisme de bienfaisance enregistré : qui ne fait pas l’objet d’une suspension des privilèges de remettre des reçus aux fins de l’impôt ; qui ne fait pas l’objet d’un certificat de sécurité en vertu de la Loi sur l’enregistrement des organismes de bienfaisance ; qui n’a aucune somme impayée en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu ou de la Loi sur la taxe d’accise ; qui a produit toutes ses déclarations de renseignements ; qui a plus de la moitié de ses administrateurs ou fiduciaires qui n’ont pas de lien de dépendance avec les administrateurs ou fiduciaires de l’organisme de bienfaisance qui lui fait un don. Dans certains cas, une municipalité peut être un donataire admissible. Par exemple, s’il est impossible de trouver un organisme de bienfaisance admissible afin de conserver le bien dans le secteur de la bienfaisance, le ministre pourrait autoriser le transfert du bien à une municipalité, au profit de la collectivité.[7]
Donataire reconnu
Un donataire reconnu est un organisme qui peut remettre des reçus officiels pour des dons que lui font des particuliers, des sociétés et des organismes de bienfaisance enregistrés.[7]
Donation
Le transfert intentionnel et non réversible d’un bien de valeur sans attendre de rétribution au moment du transfert ou à une date ultérieure. Si le donateur a l’intention de réclamer le bien, il ne peut pas être qualifié de don.[4]
Doneur potentiel
En misant su la logique du soutien, toute source ayant la possibilité de soutenir une organisation. Cela peut être un individu, une entreprise, une organisation, une fondation et les différentes instances gouvernementales.[4]
Dons prêtés au donateur
Un don prêté au donateur (auto-prêt) a lieu lorsqu’un donateur effectue un don à un donataire reconnu, et que, dans les 60 mois précédant le don, une situation précise qui se présente a un effet sur la juste valeur marchande du don aux fins de l’impôt sur le revenu.[7]
Dotation
Une somme investie de façon à générer des revenus à long terme pour le soutien continu d’une institution comme une école, un hôpital ou une fondation. De nombreuses fondations fonctionnent avec des dotations, utilisant les intérêts générés pour financer leurs dons.[1]
Durabilité
En ce qui concerne la capitalisation d’une organisation, il s’agit de disposer de fonds pour répondre aux besoins futurs d’adaptabilité et de durabilité.[13]
E #
Écosystème philanthropique
Participer à un écosystème philanthropique implique de financer en se basant sur une approche holistique et collaborative qui prend en compte les besoins du terrain. Un écosystème prospère devrait encourager la coopération entre des organisations, des institutions et l’ensemble des individus engagés dans une problématique sociale ou une campagne spécifique.[6]
Entrepreneur social
La caractéristique principale qui distingue un entrepreneur social est son approche innovante ou entreprenante dans la résolution de problèmes sociaux, sans nécessairement être affilié à une entreprise sociale. Toutefois, plusieurs soutiennent qu’un entrepreneur social est quelqu’un qui dirige une entreprise sociale.[1]
Entreprise sociale
Une entreprise financièrement indépendante et à but non lucratif ayant la résolution d’un problème social comme principale mission. Plutôt que distribuer des dividendes, les bénéfices générés par l’entreprise sociale sont réinvestis dans l’entreprise ou servent à la création d’autres entreprises sociales.[1]
Équité
Afin d’obtenir un résultat égal entre les individus, l’équité prend en compte les positions uniques de chacun et attribue les ressources et les opportunités en conséquence.[13]
Évaluation post-octroi
Examen des résultats d’une subvention, en mettant l’accent sur la question de savoir si la subvention a atteint ou non l’objectif visé.[2]
Excédent
Le montant par lequel les recettes dépassent les dépenses au cours d’une période comptable (habituellement 12 mois).[13]
F #
Fiduciaire
Personne(s) ou institution(s) chargée(s) de l’administration d’une fiducie.[2]
Fiduciant
Personne qui établit une fiducie.[8]
Fiducie
Dispositif juridique utilisé pour mettre de côté de l’argent ou des biens d’une personne au profit d’une ou plusieurs personnes ou organisations.[2]
Fiducie irrévocable
Une fiducie ne permettant pas au fiduciant de la modifiée ou encore d’y mettre fin.[8]
Fiducie résiduaire de bienfaisance
Une structure légale utilisée lorsqu’une personne veut réserver les intérêts résiduaires d’une fiducie au profit d’un ou plusieurs organismes de bienfaisance enregistrés. Les revenus de cette fiducie sont perçus pendant la vie du donateur, et après son décès, les actifs sont transmis aux organismes de bienfaisance désignés.[3]
Fiducie testamentaire
Une fiducie qui prend effet après le décès et qui a été établie conformément au testament d’une personne.[8]
Financement participatif
Une méthode de collecte de fonds qui implique de solliciter des contributions financières auprès d’individus ou de groupes de la communauté locale de manière étendue. Ainsi, un large groupe de personnes fait des dons de divers montants, souvent modestes, à une cause spécifique. Il est généralement considéré qu’une collecte de fonds locale fructueuse reflète un soutien solide de la part de la communauté.[1]
Fond commun
Méthode d’organisation des dons dans laquelle les donateurs contribuent par l’intermédiaire d’une entité centrale, qui achemine ensuite les fonds directement aux organisations.[18]
Fond de dotation
Ensemble autonome de comptes qui présentent le cumul des apports reçus à titre de dotations. Les dotations constituent un type particulier d’apport grevé d’une affectation d’origine externe en vertu de laquelle l’organisme est tenu de conserver en permanence les ressources attribuées, c’est-à-dire que le montant donné constitue un capital permanent pour l’organisme. Les produits (revenus) générés par la dotation peuvent être utilisés à une fin précise (si l’apporteur l’a spécifié) ou être utilisés pour le fonctionnement de l’organisme.[12]
Fondation
Organisation non gouvernementale, sans but lucratif, dont les actifs sont fournis par un ou plusieurs donateurs. Elle est administrée par ses propres responsables et dépense ses revenus pour le bien public. Les définitions, le statut juridique et les obligations varient d’un pays à l’autre.[1]
Fondation à durée de vie limitée
Les fondations qui n’ont pas l’intention de se doter d’un fonds de dotation permanent.[19]
Fondation à perpétuité
Une fondation axée sur le long terme, sans date de fin prévue, où le contrôle de la fondation et de ses actifs peut être transmis, perpétuant ainsi les valeurs et les actions caritatives de la fondation.
Fondation à vocation générale
Une fondation privée indépendante qui accorde des subventions dans de nombreux domaines d’intérêt.[5]
Fondation d’entreprise
Fondation créée par une entreprise qui lui apporte des fonds. Généralement une entité juridique distincte, l’entreprise et la fondation entretiennent néanmoins une relation continue dont les termes varient.[1]
Fondation familiale
Une fondation dont les fonds proviennent de membres d’une même famille. Au moins un membre de la famille doit continuer à exercer des fonctions de dirigeant ou de membre du conseil d’administration de la fondation et, en tant que donateur, lui-même ou ses proches jouent un rôle important dans la direction et/ou la gestion de la fondation tout au long de son existence. La plupart des fondations familiales sont gérées par des membres de la famille qui exercent les fonctions d’administrateur ou de directeur à titre bénévole, sans recevoir de rémunération ; dans de nombreux cas, ce sont les descendants de deuxième et troisième générations des donateurs initiaux qui gèrent la fondation. La plupart des fondations familiales concentrent leurs dons au niveau local, dans leurs communautés.[2]
Fondation indépendante
Ces fondations privées sont généralement créées par une personne, souvent par legs. Elles sont parfois qualifiées de « non opérationnelles » parce qu’elles ne gèrent pas leurs propres programmes. Parfois, des individus ou des groupes de personnes, tels que des membres d’une même famille, créent une fondation alors que les donateurs sont encore en vie.[2]
Fondation opérationnelle
Les fondations privées qui poursuivent directement leurs propres objectifs caritatifs, plutôt que d’accorder des subventions à des organisations externes ou à des particuliers.[1]
Fondation parainée par l’entreprise
Il s’agit d’une fondation privée, financée par une société ou une entreprise à but lucratif, dont l’objectif principal est d’octroyer des fonds. Bien qu’une fondation parrainée par une entreprise puisse avoir des liens étroits avec l’entreprise donatrice, elle fonctionne comme une organisation indépendante.[4]
Fondation parallèle
Le terme fondation « parallèle » désigne une fondation publique créée par un organisme de bienfaisance (nommé « organisme opérant »), généralement liée à la création d’un fond de dotation, des fonds réservés ou aux activités de collecte de fonds, entre autres.[12]
Fondation privée
Il s’agit des méthodes par lesquelles une institution fait preuve de responsabilité éthique dans l’utilisation des ressources données. Il s’agit également de la philosophie et d’un principe directeur de la philanthropie par lequel un donateur exerce sa responsabilité dans le don de ressources.[7]
Fondation publique
Est constituées en tant que société ou fiducie ; a des fins qui relèvent exclusivement de la bienfaisance ; donne habituellement plus de 50% de ses revenus annuels à d’autres donataires reconnus, mais peut mener elle-même ses propres activités de bienfaisance ; plus de 50% de ses dirigeants doivent être sans lien de dépendance entre eux ; reçoit habituellement son financement de plusieurs donateurs sans lien de dépendance ; ses revenus ne peuvent être utilisés pour le bénéfice personnel de ses membres, de ses actionnaires ou de ses dirigeants.[7]
Fondation publique (US)
Organisations à but non lucratif qui tirent au moins un tiers de leurs revenus du grand public. Ces fondations peuvent accorder des subventions ou participer à des actions caritatives.[3]
Fondation publique alliée
Fondation publique établie (sur le plan des antécédents, de la taille et de la durée d’existence) qui offrirait un soutien au bénéficiaire sur une période de trois ans ou plus.[11]
Fondation subventionnaire
Les fondations privées qui utilisent leurs revenus pour accorder des subventions à d’autres organisations à but non lucratif. Les organisations sont généralement sélectionnées sur la base de projets.[1]
Fonds de bienfaisance
Mécanisme de donation établi en tant que filiale philanthropique d’institutions financières à but lucratif, y compris les banques et les sociétés de fonds communs de placement.[3]
Fonds de dotation nommé
Un fonds de dotation qui porte le nom du donateur ou d’une autre personne honorée par le donateur, dont les revenus sont habituellement affectés à une finalité spécifique. Les fonds de dotation nommés sont habituellement regroupés avec d’autres fonds de dotation pour être investis, mais ils sont distinctement justifiés dans les états financiers de l’organisme de bienfaisance.[8]
Fonds désigné par les donateurs
Un fonds détenu par une fondation communautaire dont le donateur a spécifié que les revenus ou les actifs du fonds doivent être utilisés au profit d’une ou plusieurs organisations caritatives spécifiques. Ces fonds sont parfois établis par un transfert d’actifs par un organisme de bienfaisance public à un fonds désigné pour son propre bénéfice, auquel cas ils peuvent être connus sous le nom de » grantee endowments » (fonds de dotation). L’organe directeur de la fondation communautaire doit avoir le pouvoir de réorienter les ressources du fonds s’il estime que la restriction imposée par le donateur n’est pas nécessaire, qu’elle ne peut être respectée ou qu’elle n’est pas compatible avec les besoins caritatifs de la communauté ou de la région desservie.[2]
Fonds non affectés
Normalement présent dans les fondations communautaires, un fonds non affecté est un fonds qui n’est pas spécifiquement affecté à des usages particuliers par le donateur, ou pour lequel les restrictions ont expiré ou ont été supprimées.[2]
Fonds orienté par les donateurs
Un fonds peut être classé comme fonds conseillé par le donateur s’il présente au moins trois caractéristiques : (1) un donateur ou une personne nommée ou désignée par le donateur a, ou s’attend raisonnablement à avoir, des privilèges de conseil en ce qui concerne les distributions ou les investissements du fonds, (2) le fonds est identifié séparément par référence aux contributions du ou des donateurs, et (3) le fonds est détenu et contrôlé par une organisation parrainante, telle qu’une fondation communautaire. Un fonds possédant ces caractéristiques peut être exempté de la classification de fonds à vocation arrêtée par le donateur s’il octroie des subventions à un seul organisme de bienfaisance public ou à une seule unité gouvernementale ou s’il satisfait à certaines exigences applicables aux fonds de bourses d’études.[2]
Fonds réservés
Actifs ou revenus dont l’utilisation est restreinte, de même que les types d’organisations qui peuvent recevoir des subventions de ces fonds, ou les procédures utilisées pour accorder des subventions à partir de ces fonds.[2]
G #
Gestion des risques
Terme général qui englobe la pratique de l’évaluation des risques dans toutes les facettes de la gestion et des activités d’une organisation, et l’élaboration de stratégies visant à atténuer l’exposition potentielle à ces risques.[3]
Gouvernance
Contrôle par les personnes qui constituent l’autorité dirigeante d’une organisation ou d’une institution.[4]
Groupes d’affinité des bailleurs de fonds
Il s’agit de partenariats organisés ou informels de donateurs qui partagent un intérêt commun pour les possibilités de connexion, d’échange de connaissances et d’informations, et de coopération sur des questions spécifiques.[20]
I #
Investissement
Un investissement consiste à obtenir un actif ou un bien dans l’intention de générer un revenu.[13]
Investissement à risque
Un investissement qui risque de compromettre la capacité de la fondation à réaliser ses objectifs d’exonération. Bien que certains types d’investissements fassent l’objet d’un examen attentif, aucun d’entre eux n’est automatiquement considéré comme un investissement menacé.[2]
Investissement d’impact
Les investissements d’impact sont des investissements réalisés dans des entreprises, des organisations et des fonds avec l’intention de générer un impact social ou environnemental mesurable et bénéfique en plus d’un rendement financier.[1]
Investissement lié au programme
L’investissement de tout ou partie de la dotation et des actifs d’une fondation dans des industries ou des entreprises qui favorisent un élément spécifique du travail de la fondation. Ils diffèrent des investissements liés à la mission dans la mesure où ils se rapportent à un programme particulier de la fondation, plutôt qu’à sa mission générale.[1]
Investissement relié à la mission
L’investissement de tout ou partie des actifs d’une fondation de manière à promouvoir son objectif général.[1]
Investissement social
Utiliser le marché au service de la société.[1]
L #
Legs
Un legs est un bien que reçoit un donataire reconnu par l’intermédiaire du testament d’une personne décédée.[7]
Legs résiduel
Une donation testamentaire effectuée avec ce qui demeure de la succession, lorsque les autres legs et dépenses on été acquittées. Cela peut être un pourcentage ou la totalité de la succession résiduaire.[8]
Léguer
Par le biais d’un testament, laisser un bien à un bénéficiaire.[8]
Lettre de requête
Également appelée lettre de demande, il s’agit d’une brève lettre décrivant les activités d’une organisation et une demande de financement envoyée à un donateur potentiel afin de déterminer si l’intérêt est suffisant pour justifier la soumission d’une proposition complète. Cela permet au donateur potentiel de gagner du temps et au candidat potentiel de gagner du temps et d’économiser des ressources.[2]
Levée de fonds centrée sur la communauté
Une approche de la collecte de fonds ancrée dans la justice et l’équité sociale. Elle met l’accent sur la communauté collective plutôt que sur les entités individuelles, cultive un sentiment d’inclusion et de confiance mutuelle, considère le travail comme un effort global et non pas comme des transactions isolées, et promeut l’assistance réciproque entre les organisations à but non lucratif.[21]
Levier financier
Méthode d’octroi de subventions pratiquée par certaines fondations. L’effet de levier se produit lorsqu’une petite somme d’argent est donnée dans le but exprès d’attirer des fonds d’autres sources ou de fournir à l’organisation les outils dont elle a besoin pour collecter d’autres types de fonds.[2]
M #
Marketing engagé
Accord qui lie un produit ou un service à une cause sociale, ce qui a pour conséquence qu’une partie des bénéfices réalisés par l’entreprise est reversée à la cause.[4]
Modèle philanthropique
Le modèle philanthropique dominant depuis des centaines d’années repose principalement sur l’idée que les philanthropes comprennent les besoins des personnes défavorisées et les satisfont par leur générosité. Cela implique le don dans le but d’atténuer les souffrances immédiates et pour aborder les problèmes sociaux. Le don peut être d’argent, de vêtements, de temps, de nourriture et autres. C’est toutefois un modèle philanthropique qui apporte souvent peu ou pas de changements systémiques pour traiter les causes profondes des problèmes.[22]
Montant admissible d’un don
Il s’agit de l’excédent de la juste valeur marchande du bien donné sur le montant de tout avantage reçu ou recevable par suite du don. Ce montant est celui pour lequel un donataire reconnu pourrait remettre un reçu.[7]
Mutualisation
La collaboration entre deux ou plusieurs entités dans le but de renforcer le réseau en favorisant le partage de compétences et des ressources humaines, matérielles ou immatérielles. Cela peut être orchestré de manière plus ou moins formelle et structurée sur le court, moyen ou long terme.[10]
N #
Numéro d’enregistrement d’une organisation de bienfaisance
Lorsque l’Agence du revenu du Canada procède à l’enregistrement d’un organisme de bienfaisance, elle lui assigne un numéro de compte de programme composé de 15 chiffres.[7]
O #
Objectifs de bienfaisance
Ce sont des objectifs défini par les tribunaux canadiens qui doivent être indiqués dans les articles de constitution d’un organisme de bienfaisance enregistré. Ces objectifs sont regroupés en quatre catégories générales et un organisme de bienfaisance enregistré peut s’inscrire dans une ou plusieurs de celles-ci : i) soulagement de la pauvreté; ii) avancement de l’éducation; iii) avancement de la religion; ou iv) certains autres objectifs qui profitent à la communauté de telle sorte qu’ils ont été qualifiés de caritatifs par les tribunaux.[8]
Objectifs de développement durable
Ensemble de 17 objectifs (subdivisés en 169 cibles) fixés en 2015 à l’initiative des Nations unies, que la plupart des pays se sont engagés à essayer d’atteindre d’ici 2030 afin de « mettre fin à la pauvreté, protéger la planète et assurer la prospérité de tous ».[1]
Obligation fiduciaire
la responsabilité des dirigeants et des administrateurs d’une organisation de faire passer les intérêts de l’organisation avant les leurs dans les affaires qui la concernent.[1]
Œuvre de bienfaisance
Est une société, une fiducie ou est établie par un acte constitutif ; a des fins qui relèvent exclusivement de la bienfaisance ; mène principalement ses propres activités de bienfaisance, mais peut également faire des dons en argent à d’autres donataires reconnus ; plus de 50% de ses dirigeants doivent être sans lien de dépendance entre eux ; reçoit habituellement son financement de plusieurs donateurs sans lien de dépendance ; ses revenus ne peuvent être utilisés pour le bénéfice personnel de ses membres, de ses actionnaires ou de ses dirigeants.[7]
Organisation exonérée d’impôt
Il s’agit d’organisations qui ne sont pas tenues de payer des impôts, tels que l’impôt fédéral ou étatique sur le revenu des sociétés ou la taxe sur les ventes de l’État. Les personnes qui contribuent à ces organisations peuvent avoir le droit de déduire ces dons de leur impôt sur le revenu.[5]
Organisme de bienfaisance associé
Des organismes de bienfaisance associés sont deux ou plusieurs organismes de bienfaisance enregistrés à qui nous avons accordé, à leur demande, cette désignation. Les organismes de bienfaisance associés peuvent se transmettre des fonds les uns aux autres sans être touchés par les limites habituelles fixées pour le versement de dons par des œuvres de bienfaisance.[7]
Organisme de bienfaisance enregistré
Un organisme de bienfaisance enregistré est une œuvre de bienfaisance ou une fondation publique ou privée qui a obtenu son enregistrement auprès de l’Agence du revenu du Canada. Une fois l’enregistrement approuvé, l’organisme de bienfaisance reçoit un numéro d’enregistrement. Il est exonéré d’impôt sur ses revenus et il peut remettre des reçus pour les dons qu’il reçoit. Il doit être établi au Canada et y résider, être administré à des fins de bienfaisance et il doit consacrer ses ressources à des activités de bienfaisance. Cependant, si un organisme de bienfaisance enregistré se voit suspendre son enregistrement, il perd aussi le privilège de remettre des reçus pendant la durée de la suspension.[7]
Organisme de soutien
Un organisme de soutien est un organisme de bienfaisance qui n’est pas tenu de satisfaire au critère du soutien public parce qu’il soutient un organisme de bienfaisance public. Pour être un organisme de soutien, un organisme de bienfaisance doit satisfaire à l’un des trois critères juridiques complexes qui garantissent, au minimum, que l’organisme soutenu a une certaine influence sur les actions de l’organisme de soutien. Bien qu’un organisme de soutien puisse être constitué au profit de n’importe quel type d’organisme de bienfaisance public, l’utilisation de cette forme est particulièrement courante dans le cas des fondations communautaires.[2]
Organisme sans but lucratif
Un organisme sans but lucratif est une association, un cercle ou un groupe dont l’unique mandat est d’assurer le bien-être social ou d’apporter des améliorations locales, de s’occuper des loisirs ou de fournir des divertissements, ou d’exercer toute autre activité non lucrative. Il ne s’agit en aucun cas d’un organisme de bienfaisance. Aucune partie de son revenu ne peut être payable à un propriétaire, un membre ou un actionnaire ou servir à son profit personnel, à moins qu’il s’agisse d’une association, d’un cercle ou d’un groupe dont le mandat est de promouvoir le sport amateur au Canada.[7]
P #
Parrainage fiscal
Il s’agit d’une formule dans laquelle une organisation à but non lucratif établie offre une aide financière à un projet qui pourrait être autonome ou en cours d’acquisition de son propre statut d’exonération fiscale.[3]
Partage du pouvoir
C’est une approche qui implique que la fondation agisse en tant que partenaire dans la recherche de solutions puisque les bénéficiaires, les bailleurs de fonds, les leaders communautaires et d’autres organisations partenaires sont inclus dans les décisions, par exemple par rapport à l’octroi de subventions. C’est une approche qui repose sur la collaboration entre les parties prenantes plutôt que sur une initiative prédéfinie par la fondation.[6]
Philanthro-capitalisme
Terme inventé par Matthew Bishop et Michael Green pour décrire comment la philanthropie est la servante du capitalisme, permettant à la richesse générée par le marché d’être reconstituée pour le bien public. Il décrit également une forme de don dans laquelle les personnes fortunées sont de plus en plus impliquées de manière proactive dans l’allocation des fonds.[1]
Philanthropie
Action privée ou utilisation de ressources privées à des fins publiques. Le terme peut se référer à tout acte de don, qu’il s’agisse d’argent, de temps ou d’expertise.[1]
Philanthropie basée sur la confiance
C’est une approche qui vise à remédier aux inégalités de pouvoir intrinsèques entre les bailleurs de fonds, les organisations à but non lucratif et les communautés qu’elles soutiennent. En essence, elle consiste à rééquilibrer le pouvoir, que ce soit au niveau systémique, organisationnel ou interpersonnel, dans le but de favoriser un écosystème d’organisations à but non lucratif plus équitable et plus sain.[23]
Philanthropie communautaire
La collecte de ressources locales volontaires (qui incluent, mais ne se limitent pas à l’argent) à des fins locales. Le terme n’est pas limité aux fondations communautaires, bien que celles-ci puissent être considérées comme une expression de la philanthropie communautaire.[1]
Philanthropie d’urgence humanitaire
Des fondations qui octroient des subventions, vont contribuer à la collecte de fonds et mobiliser leur expérience et expertise pour aider lors de la reconstruction des communautés touchées suite à une catastrophe.[24]
Philanthropie de justice sociale
C’est une approche qui a comme objectif de résoudre les causes profondes des injustices sociales, économiques et politiques en soutenant financièrement les organisations qui luttent pour un changement structurel. Les stratégies intègrent généralement les personnes affectées par ces injustices dans le processus décisionnel. Les contributions des fondations peuvent prendre différentes formes ; de temps, de connaissances, de compétences et d’accès à leurs partenaires à but non lucratif.[6]
Philanthropie de risque
Appliquer les techniques de financement du capital-risque et de l’entreprise aux objectifs philanthropiques. Ces techniques comprennent la participation au conseil d’administration, le mentorat organisationnel et le soutien financier à long terme.[2]
Philanthropie du changement systémique
Il s’agit d’une stratégie philanthropique qui identifie et rassemble les organisations qui travaillent sur un problème afin d’atteindre un objectif commun. En reconnaissant l’interconnexion des problèmes et des conditions sociales, la philanthropie de changement systémique intègre les bailleurs de fonds dans l’écosystème prenant part au problème actuel et faisant partie des solutions futures. Ensemble, ils travaillent à transformer et démanteler les inégalités.[6]
Philanthropie participative
Une certaine façon d’impliquer activement les communautés dans la prise de décision en valorisant les personnes sur le terrain, en tant qu’experts en la matière, en tant que praticiens du travail financé et en tant que bénéficiaires finaux des services. C’est aussi une façon de compenser ou de reconnaître la relation inégale entre les donateurs et les bénéficiaires.[1]
Philanthropie stratégique
Comme son pendant (et certains diraient son opposé), la philanthropie traditionnelle, la philanthropie stratégique est un terme assez vague (dans au moins un cas, il est utilisé pour désigner le marketing lié à une cause), mais on considère généralement qu’il s’agit de dons fondés sur une vision réfléchie de la manière dont la philanthropie peut poursuivre le changement social (c’est-à-dire une solution durable à un problème) en s’attaquant à des causes sous-jacentes. L’idée implique également la recherche, à la fois initiale et continue, ainsi qu’un engagement à long terme sur une question particulière.[1]
Philanthropie territoriale
La philanthropie territoriale est une stratégie qui consiste à concentrer les ressources caritatives sur un territoire particulier, qu’il s’agisse d’un quartier, d’une ville ou même de plusieurs comtés. L’objectif est de créer une influence significative et positive sur ce territoire en allant au-delà du simple soutien à une fondation communautaire ou du financement d’initiatives disparates.[25]
Philanthropie traditionnelle
Terme vague utilisé pour désigner soit les objets des dons (par exemple, les dons aux bénéficiaires « traditionnels » tels que l’éducation, les soins de santé, les personnes manifestement dans le besoin), soit les dons qui s’attaquent aux symptômes plutôt qu’aux causes. Dans ce dernier sens, il est souvent utilisé (en particulier par ses détracteurs) par opposition au don « stratégique » qui s’attaque prétendument aux racines plus profondes d’un problème.[2]
Plan de dons de bienfaisance
Une stratégie qui englobe les expériences de vie, les valeurs, les aspirations et les intérêts d’un individu et qui détermine la manière dont les dons sont alloués aux organisations caritatives.[3]
Prêt de bien
Le prêt de bien veut dire qu’on accorde le droit d’utiliser un bien pendant un certain temps. Puisqu’il n’y a pas de transfert de bien, le prêt n’est pas admissible comme don et ne donne pas droit à un reçu.[7]
Principe de prudence
Principe de placement selon lequel le bénéficiaire doit investir et gérer le Fonds de dotation conformément aux politiques, aux normes et aux procédures de placement de la façon qu’une personne prudente le ferait en prenant des décisions de placement concernant des biens appartenant à d’autres.[11]
Programme de dons d’entreprise
Un programme de dons d’entreprise (dons directs) est un programme de subventions établi et administré au sein d’une entreprise à but lucratif. Les dons ou subventions sont versés directement aux organisations caritatives par l’entreprise. Les fondations d’entreprise/programmes de dons n’ont pas de dotation distincte ; leurs dépenses sont planifiées dans le cadre du processus budgétaire annuel de l’entreprise et sont généralement financées par le revenu avant impôt.[2]
Programme de dons jumelés
Il s’agit d’un programme de subventions ou de contributions qui permet d’égaler les dons faits par les employés ou les administrateurs à des organisations qualifiées dans les domaines de l’éducation, des arts et de la culture, de la santé ou autres. Des lignes directrices spécifiques sont établies par chaque employeur ou fondation.[2]
Proposition de subvention non sollicitée
Une proposition transmise à une fondation sans invitation préalable ni sensibilisation de la part de la fondation, généralement en suivant les directives de la fondation en matière de candidature. Certaines fondations peuvent refuser d’accepter des propositions ou des candidatures non sollicitées.[3]
R #
Reçu officiel de don
Les organismes de bienfaisance enregistrés peuvent remettre des reçus officiels de dons (aussi appelés « reçus aux fins de l’impôt ») pour accuser réception des dons. Un reçu officiel de don est assujetti à des exigences particulières en vertu du Règlement de l’impôt sur le revenu, notamment l’obligation d’indiquer qu’il s’agit d’un reçu officiel aux fins d’impôt.[7]
Rente
Une rente est un produit financier stipulé par un contrat, de recevoir des versements d’un montant spécifique à des intervalles définis au cours de sa vie ou d’un certain nombre d’années. Elles procurent un revenu régulier garanti en échange d’un transfert de liquidités ou d’autres actifs.[8]
Rente à des fins de bienfaisance
Comme une rente régulière, il implique de recevoir des versements d’un montant spécifique à des intervalles définis. Dans le cadre d’une rente de bienfaisance, ce sont des organismes de bienfaisance qui reçoivent les versements. Le donateur peut généralement bénéficier d’une déduction fiscale puisqu’une partie des paiements est exemptée d’impôt.[3]
Responsabilité
Obligation ou volonté d’accepter la responsabilité de ses actes. Il s’agit d’un sujet de discussion courant dans le domaine de la philanthropie, généralement en relation avec une absence ou un déficit présumé. Plusieurs éléments de responsabilité, réels ou souhaitables, font partie de ce débat : la responsabilité des donateurs envers le public, envers leurs bénéficiaires, envers le gouvernement du pays dans lequel ils sont basés et, dans le cas des institutions, celle des dirigeants et des administrateurs envers l’institution elle-même.[1]
Responsabilité sociale des entreprises
Les activités des entreprises qui sont directement destinées à bénéficier à la société. Il peut s’agir de philanthropie, de pratiques éthiques en matière de travail ou de mesures de protection de l’environnement.[1]
Retour social sur investissement
Dans le contexte de la philanthropie, le retour sur investissement (RSI) est un concept plus flexible que celui du domaine financier se résumant à un indicateur de rentabilité et d’efficacité. Le RSI est alors utilisé pour évaluer l’impact positif et l’efficacité des programmes en tenant compte à la fois de la valeur tangible et de la valeur immatérielle qu’apporte une organisation à la communauté.[26]
Revenus d’intérêt
Les revenus tirés des réserves de trésorerie d’une organisation, provenant généralement de comptes bancaires productifs d’intérêts.[6]
S #
Sans lien de dépendance
Le terme « sans lien de dépendance » décrit le rapport entre des personnes qui agissent indépendamment l’une de l’autre ou qui ne sont pas liées. Le terme « avec lien de dépendance » désigne les personnes qui agissent de concert et sans que leurs intérêts soient séparés ou qui sont liées.[13]
Service après don / Intendance
Il s’agit des méthodes par lesquelles une institution fait preuve de responsabilité éthique dans l’utilisation des ressources données. Il s’agit également de la philosophie et d’un principe directeur de la philanthropie par lequel un donateur exerce sa responsabilité dans le don de ressources.[7]
Soutien aux opérations
Également appelée subvention non affectée ou soutien de base, c’est une subvention visant à soutenir la mission globale ou les activités d’une organisation, plutôt qu’un objectif ou projet particulier.[4]
Subvention
C’est une allocation qui peut provenir d’une agence gouvernementale, d’une fondation ou encore d’une société.[5]
Subvention de démonstration (stratégie)
Une subvention allouée pour le soutien à la création d’un projet ou d’un programme novateur qui, en cas de réussite, pourra servir d’exemple et être reproduit.[2]
Subvention de soutien au renforcement des capacités (stratégie)
Une subvention destinée à renforcer les capacités est souvent liée à des expressions telles que le développement organisationnel ou le renforcement institutionnel des organisations. En d’autres termes, il s’agit d’une somme d’argent octroyée par une fondation à une organisation à but non lucratif dans le but d’explorer de nouvelles stratégies, d’accroître les compétences, et d’améliorer les procédures et les systèmes en vue d’augmenter l’efficacité et la capacité des organisations.[27]
Subvention discrétionnaire (stratégie)
Une subvention discrétionnaire est une subvention octroyée à la discrétion d’un ou de plusieurs administrateurs. Puisque le conseil d’administration a la possibilité de déléguer des pouvoirs discrétionnaires au personnel, la subvention discrétionnaire ne requière habituellement l’approbation préalable de l’intégralité du conseil d’administration.[2]
Succession
L’héritage qu’une personne lègue, à la fois à travers les spécificités de son testament et dans la tradition de don qu’elle a partagée avec ses descendants.[3]
T #
Test de soutien public
Cette évaluation est utilisée pour vérifier qu’une proportion spécifique d’aides publiques diversifiées est présente dans le cadre global de soutien d’une organisation. Une organisation est considérée comme bénéficiant d’un soutien public si elle tire généralement au moins un tiers de son soutien total de sources gouvernementales, de contributions du grand public ou d’une combinaison de ces sources.[3]
Testament
Document juridique formel par lequel une personne organise la distribution de ses biens pour qu’elle prenne effet après son décès.[4]
Transparence
La transparence s’oppose à la protection de la vie privée. Une organisation est considérée comme transparente lorsque toutes ses informations sont accessibles et ouvertement disponibles. Lorsque les fondations choisissent de rendre leurs informations librement accessibles, cette pratique peut contribuer à leur efficacité en définissant les objectifs qu’elles poursuivent, en informant les bénéficiaires potentiels de subventions sur les domaines prioritaires et en communiquant leurs réalisations au grand public.[3]
V #
Volontariat
Un geste bienveillant impliquant la contribution volontaire de compétences, de temps et d’énergie pour répondre aux besoins de la collectivité. Le volontariat est fréquemment associé au secteur ou à l’étude du bénévolat, tandis que le bénévolat fait généralement référence à la coordination ou aux tâches particulières accomplies par les volontaires.[3]
Références #
[1] Alliance Magazine
[2] Council on Foundations
[3] United Philanthropy Forum
[4] Certified Fund Raising Executive
[5] Candid (formerly Foundation Center)
[6] The Heller School for Social Policy and Management
[7] ARC
[8] Fonds de Bienfaisance Canada
[9] Conseil des Arts de Montréal (Arts et Philanthropie)
[10] Conseil des Arts de Montréal (Programmes de subventions)
[11] Fonds de dotation philanthropique dirigé par les Noirs – Gouvernement du Canada
[12] Guide sur les fondations parallèles – Pôle IDEOS – HEC Montréal
[13] Nonprofit Finance Fund
[14] Indiana historical society
[15] Glossaire dans : La philanthropie privée pour le développement (2018), pages 143 à 150
[16] Vitrine linguistique : Office québécois de la langue française
[17] Rockefeller philanthropy advisor
[18] Philanthropy for Active Civic Engagement (PACE)
[19] The Urban institute
[20] Philanthropic foundations Canada
[21] Community centric fundraising
[22] UUCSJ
[23] Community foundations of Canada
[24] Council on Foundations
[25] Milken institute
[26 Centre d’innovation communautaire de Carleton
[27] Board effect
[28] Canada.ca