Comme le PhiLab est un réseau, des unités de recherche situées à l’international peuvent s’associer à ce dernier.
Les unités associées sont autonomes dans le choix de leurs projets de recherche. Elles doivent malgré tout initier des projets de recherche en rapport avec les intérêts du PhiLab.
Titre du projet: Philanthropy social science program
Responsable: Nicolas Duvoux
Partenaires: Fondation de France, Fondation Daniel et Nina Carasso, Fondation Caritas, PhiLab
Membres de l’équipe: Anne Monier
Accompagnant les transformations récentes d’un secteur philanthropique en plein essor, la recherche en sciences sociales sur cette question se structure progressivement en France. S’il existe déjà quelques centres de recherche sur la philanthropie, notre projet s’en distingue par les instruments conceptuels et les méthodes utilisés ainsi que par sa visée. Ce projet est né d’échanges entre chercheurs lors de manifestations qui ont permis d’initier une dynamique visant à fédérer les recherches existantes et à stimuler l’intérêt des chercheurs et chercheuses pour le thème de l’implication des acteurs privés dans des actions d’intérêt général. Il se caractérise par un attachement à la dimension pluridisciplinaire de la recherche sur la philanthropie, objet multidimensionnel qui permet de croiser des questionnements propres à l’histoire, la science politique, la sociologie, l’économie, l’anthropologie. Ce projet vise à renforcer et à rendre visibles les recherches en sciences humaines et sociales sur la philanthropie, ainsi qu’à les diffuser auprès des acteurs du secteur et dans l’espace public en France et à l’international.
Le projet a trois objectifs principaux :
- Le premier est de faire connaître dans la littérature internationale, à la fois dans la sphère européenne et dans la sphère nord-américaine, les résultats et analyses des recherches passées et présentes portant sur la philanthropie en France (travaux des porteurs de l’initiative et de l’ensemble de la communauté des chercheurs français et francophones). Des publications dans des revues et la publication d’un ouvrage en anglais sont les premiers objectifs de cette initiative. Le développement de partenariats internationaux, avec le Philab au Québec, avec les organisations de recherche sur la philanthropie en Europe (Dafné) et aux Etats-Unis (à Stanford University notamment) seront au cœur des préoccupations des porteurs du projet.
- Le deuxième objectif est d’assurer un développement de la recherche empirique sur la philanthropie. Si une recherche sur les fondateurs et donateurs français ainsi qu’une autre sur la philanthropie transnationale sont en cours, un nouveau programme de recherche est en cours de développement. Il s’agit du projet « Traces » qui vise à comprendre la philanthropie à l’aune du rapport au temps des donateurs, en s’intéressant à « ce qui reste » une fois la donation faite, c’est-à-dire toutes les contreparties matérielles proposées aux donateurs, notamment à travers la mise en place de plaques de donateurs, nominales ou multiples, mais également de bancs, statues, bâtiments qui portent les noms des donateurs pour 10, 20, 100 ans.
- Le troisième objectif est de contribuer à la diffusion de cette recherche auprès des acteurs du secteur et dans l’espace public. Une attention sera portée à l’animation des échanges entre chercheurs et acteurs du secteur, à travers l’organisation de séminaires ou journées d’études réguliers. En particulier, des rencontres avec des chercheurs sur les grands enjeux sociétaux en lien avec la philanthropie sont organisés. Une rencontre avec Sylvain Lefèvre a eu lieu le 22 novembre 2018. Deux autres rencontres vont suivre : rencontre avec l’économiste Julia Cagé, et avec l’historien Pierre Rosanvallon. Des activités de recherche sont également mises en place, comme l’organisation de deux journées d’études en juin 2018.
Titre du projet: Evalucion del impact colectivo de los proyectos de fundaciones de donaciones canadienses en respuesta a problemas socioeconómicos y desafíos ambientales
Responsable du groupe: Juan Luis Klein
Membres de l’équipe: Carlos la Serna, Mario Radrigán, Maria Martinez Cosio, Marta Rey-Garcia
Titre du projet: Cartographie de la philanthropie en Afrique francophone
Responsable du groupe: Lynda Rey
Membres de l’équipe: Valentin Migabo, Honoré Gbédan
Titre du projet: The Nexus between Place-Based Philanthropy, Social Justice and Environmental Justice. A comparative International Analysis.
Responsable du groupe: Mirle Rabinowitz-Bussel
Membres de l’équipe: Maria Martinez-Cosio et Joshua Newton
This project expands upon our previous research on place-based philanthropy in the U.S. and takes it further to collaborate with colleagues in Canada and Latin America to determine the impact of this type of philanthropic approach elsewhere. We will focus on identifying and evaluating the landscape of place-based philanthropy in Canada, in both an urban and rural context, and the extent to which foundations are supporting efforts to promote social equality and environmental sustainability at discrete geographic scales (neighborhood, city, region). We seek to identify international exemplars (from the U.S. and elsewhere) and conduct a comparative analysis of the guiding philosophies, methodologies, approaches, and lessons learned as a way to inform numerous Canadian stakeholders: community residents, elected officials, other decision makers, academics and practitioners. We plan to edit an anthology of these Canadian and international exemplars. There are significant potential implications for policymakers from our efforts to render visible the work of Canadian nonprofits and philanthropic entities as they impact underserved communities. There is little work on understanding the role of place-based philanthropy in Canada; engagement of indigenous communities is a compelling challenges; and our Latin American partners also seek to also make visible the potential for place based philanthropy to impact socioeconomic mobility as many of these countries do not have this tradition in place; and our implications for understanding the tenuous role between researchers and powerful Canadian private and public foundations may be one of our more important contributions to further opening the doors to improving policy related to socio-economic mobility.