L’idée de reconnaître l’effort philanthropique à l’échelle nationale est l’initiative de l’Association of Fundraising Professionals des États-Unis. En 2012, le Canada a fait sien cet objectif en adoptant une Loi (L.C.2012, chap. 13) le 22 novembre 2012. L’idée est de valoriser le travail, souvent invisible de milliers de personnes, ou l’effort financier, majoritairement composé de petits montants et moins souvent de grandes dotations, qui contribuent à l’amélioration du vivre ensemble. Sous le vocable « philanthropie » nous retrouvons :
Du grec ancien phílos (φίλος), qui aime, et ánthrôpos (ἄνθρωπος), homme ou genre humain, littéralement « amour de l’humanité », le mot philanthropie est apparu dans la langue française au XVIIIe siècle pour désigner « une vertu douce, patiente et désintéressée » (Fénelon, Dialogue des Morts, 1712). (http://chaire-philanthropie.essec.edu/home/definitions).
La posture philanthropique a donné lieu à des pratiques culturalisées :
La culture philanthropique fait référence à un ensemble de comportements, d’attitudes et de moyens permettant de caractériser et d’améliorer la qualité de vie de l’ensemble de la société par l’action bénévole, l’entraide, le don financier et l’innovation sociale. Il s’agit de donner de l’argent, des biens, du temps ou de l’expertise dans l’intérêt général de la société (http://institutmallet.org/institut/mission/).
Cette posture et ses pratiques se traduisent dans des comportements et des actions diversifiés qui accompagnent notre quotidien au jour le jour. Du bénévolat requis pour assurer le bon fonctionnement d’un Centre d’hébergement pour des femmes victimes de violence conjugale, aux subventions versées par les différents Centraide du Québec, en passant par le travail engagé de professionnel.le.s de l’action communautaire, tout cet univers fait en sorte que des nouveaux nés, des personnes atteintes du VIH, des personnes réfugiées… trouvent du réconfort, bénéficient d’une aide et puissent voir dans le « lever du jour » l’espoir d’un avenir meilleur.